Le désastre écologique

Certains animaux seraient, nous dit-on, en voie d’extinction. On a obtenu, au niveau européen ou national leur protection TOTALE… et DÉFINITIVE ! Il s’agit de piscivores, de charognards, d’omnivores et, bien entendu, de carnivores auxquels il faut ajouter certains herbivores.

Les espèces abusivement protégées, vivant en toute quiétude, se sont développées, selon les régions, en fonction de la qualité des milieux à leur convenance. La plupart d’entre-elles produisent quatre jeunes en moyenne chaque année, ce qui représente après cinq ans, près de cinq-cents individus. En l’absence d’ennemis naturel ,leur nombre peut donc être multiplié par trois, d’une année sur l’autre et certaines espèces pullulent. Les accidents routiers que subissent ces animaux sont très rares et n’handicapent que très peu leur développement. Chacun a pu voir, sur les routes, des cadavres de blaireaux, fouines, putois, chats forestiers etc… et, dans la lumière des phares, certains de ces animaux, traverser devant le véhicule. Il n’f a que quelques décennies, on n’apercevait que des lapins et des lièvres et jamais de renards errants surtout pas en pleine journée dans la campagne ou près des villages. Les conséquences de cette situation sont très préjudiciables aux activités rurales, à la santé humaine et à l’ équilibre de la faune sauvage. Certaines espèces, telles que les oiseaux, visibles, sont dénombrables. Par contre, les carnivores très discrets ne sont perceptibles que par leurs empreintes, leurs bissées ou les restes de leurs festins. On peut les identifier, mais il est trè s difficile de les dénombrer. A ces espèces dûment protégées, vivant au détriment des humains, on doit ajouter la longue liste des régulables ; régulation coûteuse en temps, en argent, très contrôle et très risquée.

On se pose la question de savoir quels ont été les critères de motivation utilisés pour apprécier la pr é sence et la densit é de telle ou telle esp è ce et sur quel territoire. £ es crit è res se r é v è lent douteux du fait que des animaux prot é g é s pullulent en certains endroits.

Quand ces animaux « en voie de disparition » atteignent un nombre suffisant pour pouvoir survivre et se développer, la logique serait de lever leur protection. Ct pour savoir s’ils sont en nombre suffisant sur un territoire ou une région donnés, il est matériellement possible de les capturer, pour inventaire, à l’aide d’engins non traumatisants qui permettent des les immobiliser le cours instant du baguage. Le baguage est nécessaire pour éviter de comptabiliser deux fois le même individu.

Autrefois, avant l’arrivée catastrophique de la myxomatose et avant l’interdiction presque totale d’intervenir pour gérer nous-mêmes les nuisibles sur nos propres terres, l’équilibre « prédateur-proie » était satisfaisant. Mais aujourd’hui, nous pouvons voir qu’il en est tout autrement. Un exemple : on a réintroduit le vautour fauve en Ardèche. Naturellement cet animal est charognard. Mais comme il ne trouve pratiquement plus de carcasse à sa disposition, il est obligé de s’attaquer au* animaux* vivants. Il en est de même pour le linx, le loup, l’ours qui ont changé leur comportement alimentaire parce qu’ils ne trouvent plus de lapins de garenne. Les prédateurs réintroduits savent adapter leur mode de subsistance en fonction de ce qu’ils peuvent trouver : nos animaux d’élevage.

Pu fait de leur surabondance, on voir apparaître des maladies graves, mortelles pour l’homme dans certaines régions où elles n’étaient pas présentes autrefois. Parmi les vecteurs sains de ces maladies, figurent certaines espèces carnivores protégées.

Au fait, quelle est l’utilité pratique de tous ces prédateurs dont la majeure partie est protégée et dont la liste est très longue ?

Il serait bon de revenir à la raison pour éviter que ces protégés mettent en danger d’autres espèces fragiles. Le déséquilibre « prédateur-proie » est déjà très compromis et risque de devenir irréversible si on n’intervient pas très rapidement.

Les décideurs vivraient-ils trop loin de la nature pour la connaître ?

Emile BARBIER

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